Dans le cadre de leur emploi, les travailleur.es de la protection de la jeunesse (PJ) peuvent être exposé.es à des événements potentiellement traumatisants (ÉPT), tels que les comportements agressifs de la part des utilisateurs de services (c’est-à-dire les jeunes et leurs parents). En effet, les comportements de violence psychologique ou physique sont communs dans les milieux de travail en PJ et peuvent entraîner des conséquences importantes sur la santé et le bien-être des travailleur.es. Ces conséquences comprennent notamment des blessures physiques, des symptômes psychologiques (par exemple, des troubles du sommeil, des symptômes dépressifs, des symptômes d’anxiété) et, dans les cas plus graves, des symptômes cliniques de stress post-traumatique. L’exposition à l’agressivité dans ces milieux de travail peut également diminuer la satisfaction au travail, réduire la qualité des services offerts et augmenter l’intention de démissionner chez le personnel.
Objectif
L’objectif de la présente étude est donc d’identifier les variables modifiables liées au travail qui pourraient influencer la probabilité de vivre des altérations de la santé mentale et de l’adaptation professionnelle à la suite d’un ÉPT.
Résultats
Les résultats obtenus ont permis de mettre en lumière les pistes d’action qui pourraient être entreprises afin de favoriser la préparation et l’adaptation des travailleurs aux ÉPT liés au travail. Cela peut également encourager les services de la protection de la jeunesse à maximiser la sécurité de leurs employé.es et à aider ces-dernier.es à surmonter les conséquences des ÉPT au travail. Dans une optique préventive, les résultats pourraient aussi aider l’identification des travailleurs qui sont plus à risque de développer des symptômes psychologiques graves à la suite d’un ÉPT.
Auteurs : Stéphane Guay, Alexandre Lemyre , Steve Geoffrion (2022)
Pour voir l’article complet : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35251530/