Différent facteurs sont liés à une augmentation du risque de développer un trouble de stress post-traumatique suite à un événement traumatisant: le fait d’être une femme, avoir été exposé à plusieurs événements traumatiques antérieurs, dissocier pendant ou après l’événement traumatique , composer avec plusieurs autres stresseurs de vie, utiliser des stratégies de gestion du stress (c.-à-d. coping) passives, avoir un faible sentiment d’efficacité personnel, avoir subi des blessures physiques durant l’événement traumatique , la sévérité de l’événement et sa nature interpersonnelle, composer avec des troubles de santé mentale antérieurs et avoir un soutien social précaire ou négatif augmentent les probabilités que se développe ou se maintienne un Trouble de stress post-traumatique. À l’inverse, certains facteurs sont associé à une diminution des chences de dévelpper un trouble de stress post-traumatique. Parmi ces facteurs de protection, on compte le fait de bénéficier d’un soutien social riche et positif avant et après l’événement, recevoir un soutien social efficace durant ou peu après l’événement, utiliser des stratégies de gestion du stress actives et avoir un fort sentiment d’efficacité personnelle diminuent les probabilités que se développe ou se maintienne un Trouble de stress post-traumatique. Bien que significative, la taille d’effet de ces facteurs reste modeste. Somme toute, le facteur opérant avant, pendant ou après le traumatisme le plus fortement associé au Trouble de stress post-traumatique est le soutien social; l’absence étant associée positivement tandis que la présence est associée négativement.
17 mars 2024
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